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Anne Hidalgo veut bannir les cars de touristes d’ici 2024

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Les bus garés à l’extérieur de Paris. Supprimer les cars de tourisme à Paris en 2024, année des Jeux Olympiques. C’est ce que propose Jean-François Martins, adjoint à la mairie de Paris en charge du tourisme et porte-parole de «Paris en commun», la plateforme de campagne d’Anne Hidalgo. L’actuelle maire de Paris, qui n’est toujours pas officiellement candidate à sa réélection (l’annonce devrait être faite en janvier prochain), souhaite que les cars de tourisme stationnent à l'extérieur de Paris. Les communes limitrophes apprécieront. C’est ce que laisse entendre la proposition «pour un tourisme à impact positif» à Paris de Jean-François Martins et de Jean-François Rial, président de Voyageurs du monde, publiées ce mercredi par Terra Nova. Les bus à impériale resteront autorisés, à condition de rouler en énergie verte. «Les groupes de touristes pourront circuler en transports en commun ou en petits bus électriques, qui ne seront pas autorisés à stationner», précise Jean-François Rial.

Navettes, ventouses, trop plein et périphérique. Et les autres? Candidat officiel de LREM en vue des municipales à Paris, Benjamin Griveaux a prévu de dévoiler l'ensemble de son programme en janvier. Il s’est déjà signalé en fustigeant les cars de tourisme roulant au diesel, qu’il entend effacer de la capitale d’ici trois ans au profit de véhicules hybrides ou électriques. Rachida Dati (LR) se dit plutôt «favorable à la mise en place de navettes électriques qui partiront de la périphérie de la capitale en direction des grands monuments». En 2018, l’actuelle maire du VIIe arrondissement s’est attaqué aux autocars «ventouses» qui stationnent trop longtemps sur le Champs-de-Mars avec un sabot spécifique pour les immobiliser jusqu’au paiement d’une forte amende. David Belliard (EE-LV), entend «arrêter d’être dans le soutien à un tourisme hyper énergivore, hyper consommateur, et créer d’autres sites touristiques en Île-de-France pour mieux répartir les flux sur l’ensemble du territoire». Le plus radical reste Gaspard Gantzer, l'ancien porte-parole de Bertrand Delanoë, qui estime qu'il y a «trop de touristes» à Paris. Il souhaite interdire les cars touristiques et remplacer le périphérique parisien par «un tiers d'espaces verts, un tiers de logements et un tiers d'équipements publics, de commerces et de bureaux». Un processus étalé sur 15 ans, le temps notamment de développer l'offre de transports en commun.

G. H.

Auteur

  • Grégoire Hamon
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